LA THAILANDE EN MODE ROUTARD…ENFIN PRESQUE!

Partir seule est un véritable challenge. Partir loin et longtemps rajoute bien évidemment quelques doses de stress et d’adrénaline. Alors, s’il faut aller au bout de ses rêves et dépasser ses limites… autant le faire en douceur et en toute sécurité.

Pour ce long voyage, j’ai retrouvé un ami qui vit en Thaïlande depuis plus d’un an et qui m’a guidée pendant une dizaine de jours. C’est maintenant à moi de vous guider et surtout de vous donner envie de vous lancer dans l’aventure, seul ou accompagné.

PREMIERE ETAPE : 3 JOURS A BANGKOK

Je n’avais jamais voyagé sur la Qatar Airways. C’était, pour moi, une compagnie largement au-dessus de mes moyens. Préjugés! Ce fut un réel plaisir de faire le trajet avec eux et, désormais, je n’aurais plus aucune hésitation. Espace, confort, nourriture, ponctualité et même qualité de l’atterrissage, pour un prix identique aux autres compagnies…10/10 sur ma côte Tripadvisor Cado.

A l’aéroport de Bangkok, prendre un taxi est un jeu d’enfants. C’est bien organisé et c’est rapide. Par contre, le trafic est intense et il faut compter au moins 2 heures pour arriver en ville. Pour la petite histoire, je suis arrivée à Bangkok au début de l’épidémie de coronavirus et le chauffeur de taxi, assez âgé, toussait comme un … malade de la grippe, tout le long du chemin. J’ai fait la route, ratatinée sur ma banquette arrière, me tartinant de gel aseptisant et espérant qu’il ne me touche pas. Allez, je vous rassure, lui, je ne sais pas ce qu’il est devenu, mais moi, je n’ai rien attrapé, heureusement.

En navigant sur les blogs, j’ai repéré un hôtel tout à fait convenable et bon marché ( 20 euros environ sur booking), New Siam 2 Gesthouse. Clim, ventilateur et bouteilles d’eau vous attendent dans un cadre agréable avec, cerise sur le gâteau, une piscine pour vous détendre au soleil et au calme. Cet hôtel est bien situé, à quelques pas de Khao San Road, une rue très animée avec son Night Market et ses restaurants, et du fleuve Chao Praya qui est le fleuve le plus important après le Mékong et le Salouen. Pas de transports en commun par ici, mais avec le ferry local ( 0,15 centimes), vous vous offrez une balade agréable sur le fleuve et vous rejoignez tous les monuments incontournables de la ville. Le petit déjeuner n’est pas compris dans le prix de la chambre, mais on peut se régaler au buffet à volonté du Riverside New Siam hôtel, juste en face, pour 5 ou 6 euros, ou déjeuner à l’hôtel, au bord de la piscine. Même si c’est nettement plus calme, ce n’est pas tellement plus économique. Tout dépend donc de notre faim et de notre gourmandise. Personnellement, un petit déjeuner consistant me dispense du déjeuner et me permet de tenir au moins jusque vers 16-17h.

Toutes les conditions sont maintenant réunies pour partir à l’assaut de cette ville. Les avis sont très partagés sur Bangkok et beaucoup de gens détestent cette ville grouillante et polluée. Pourtant, c’est une étape incontournable et, pour tout vous dire, moi, je l’ai bien aimée, cette ville. Il faisait beau, l’air était respirable et, à part au Palais Royal, je n’ai pas été spécialement bousculée.

C’est le moment de faire un aparté. Comme je vous l’ai expliqué, ce voyage s’est déroulé en pleine épidémie de coronavirus, une grippe venue de Chine. Lorsque j’ai débarqué à Bangkok, les chinois étaient venus en grand nombre pour fêter le Nouvel An chinois. Mais très vite, les frontières ont été bloquées et ils ont disparu de la circulation et avec eux, bon nombre de touristes effrayés par le virus. J’ai donc visité la Thaïlande et le Laos dans des conditions idylliques, presque en solitaire et à des prix défiant toute concurrence, ce qui ne sera peut-être pas votre cas.

Bangkok recèle de magnifiques temples et monuments. Sauf si on est un stakhanoviste de la visite des temples, 3 jours suffisent pour faire le tour de la ville mais, avec un plus de temps, on peut se perdre dans les centres commerciaux et en profiter pour visiter les grandes villes avoisinantes.

Se déplacer avec le ferry local est une expérience très sympathique. Attention, ne comptez pas sur le personnel pour vous renseigner sur votre trajet, car personne ne parle anglais, mais il n’y a aucune crainte, le ferry s’arrête à tous les ports et vous pouvez descendre quand vous voulez. Les principaux temples se trouvent proches du fleuve, ça tombe bien, mais la ville est immense et il faut quand même de très bonnes baskets pour la découvrir… et une carte, bien sûr. Un conseil, où que vous soyez, téléchargez maps.me sur votre portable, cela vous aidera à vous retrouver, sans connexion internet. C’est très pratique, surtout si vous ne parlez pas thaïlandais (attention, encore une fois, peu de personnes parlent anglais, en fait… quant au français… il ne faut pas rêver !). Outre le ferry, on peut se déplacer en taxis, très peu chers, ou en tuk tuk, aux prix parfois prohibitifs. J’ignore pourquoi, mais, en 3 jours, je n’ai jamais réussi à monter dans un taxi. Soit il ne comprenait pas où je voulais aller, soit ce n’était pas assez loin pour lui, soit c’était trop loin, soit il était trop tard… Mais au bout de 20 km à pied, en désespoir de cause, je me suis rabattue, en marchandant, sur un tuktuk. Le chauffeur, triomphant, ne s’est pas laissé attendrir, mais, à vrai dire, je lui aurais donné deux fois plus pour qu’il me ramène à la maison.

Autres voies navigables, les Khlongs sont des canaux qui traversent la ville. Les trajets sont au même prix que ceux des ferries (de 15 à 25 centimes) et permettent de s’immerger dans la vie locale. Marchés flottants, bars, maisons luxueuses ou délabrées, on en prend plein les yeux, tout en se reposant les pieds!

Les Temples, c’est vraiment très beau. J’aime l’atmosphère sereine, la ferveur qui se dégage de ces croyants prostrés devant leur Dieu, et parfois la profondeur des chants monocordes des moines. Mais pour bien apprécier tout cela, c’est bien aussi de varier les visites. Je vous conseille donc de passer un moment dans la maison de Jim Thomson, sur les khlongs. Jim Thomson était un américain passionné de la Thailande et de son artisanat. Sa maison toute en Tek, trône dans un superbe jardin tropical, dans lequel on peut admirer des tisseuses de soie ou se restaurer de produits bio (et chers) . La guide thailandaise qui a mené cette visite ( les visites guidées sont obligatoires) parlait un français parfait mais mettait un point d’honneur à glisser régulièrement des mots d’argot, tels que : « c’est ouf, non? » ou « c’est con, n’est-ce pas? », devant un public, d’abord interloqué et finalement hilare. Son professeur de français a dû lui expliquer que nous parlions tous comme ça, jeunes et moins jeunes. Ce qui était drôle c’est que dans notre groupe, il y avait une famille avec de très jeunes enfants… totalement émoustillés par tous ces commentaires!

A quelques rues de la maison, vous entrez dans le Bangkok moderne avec ses tours et ses centres commerciaux. Regardez le temple devant l’entrée du centre commercial : impressionnant de voir l’empreinte de la religion, même dans ces endroits si…21ème siècle, non?

Si vous avez envie de prendre un peu de hauteur pour dominer la ville, vous avez deux possibilités ( évidemment, il faut faire les deux). Le premier est d’escalader le Mont d’Or, un temple magnifique. Après avoir gravi les 300 marches, votre récompense c’est une superbe vue à 360° que vous ne regretterez pas. Le second est de monter au dernier étage d’une tour ( là, ce n’est pas compliqué, il y a l’ascenseur). Le rooftop que j’ai choisi est celui de la Bayoke Towe. Ce n’est pas la tour la plus haute, ni la plus impressionnante, mais c’était gratuit et il n’y avait personne.

Si vous êtes à Bangkok pendant un week-end, vous ne pourrez pas échapper à la visite des marchés. Mon choix s’est porté sur 2 marchés, à environ 2h de Bangkok. L’hôtel proposait une excursion d’une demi-journée en petit groupe de 8 à 10 personnes. Cela m’a permis de profiter de la matinée pour faire quelques brasses à la piscine et me reposer un peu. Le premier marché, le Maeklong Railway Market, est très spécial puisque les marchandises sont exposées sur des rails. Ici, on vend des épices, du poisson, de la viande… Rien de particulier, en fait. Sauf que, tout d’un coup, on entend une trompe et hop, branle bas de combat et en moins de temps qu’il vous en faut pour comprendre ce qui se passe, tout est rangé et on vous plaque sur le côté pour… laisser passer un train, un vrai, un gros, avec des passagers, dont vous pouvez serrer la main tant ils sont près. 8 trains par jour, paraît-il. C’est assez impressionnant. Pourquoi sont-ils ici? Est-ce parce que ça attire les hordes de touristes? Y a-t-il une autre raison? Je n’ai pas la réponse, mais c’est à voir!

Le second marché , le Damnoen Saduak est assez décevant car extrêmement touristique. Les rives sont envahies de boutiques de souvenirs et de restaurants. Sur l’eau, quelques bateaux servent de restaurants. Je m’attendais à un vrai marché flottant… dommage! Un conseil : trouvez-vous une terrasse sympa et attendez l’heure du rendez-vous en prenant un café et votre mal en patience, en vous disant qu’il y a pire, comme situation. La visite prévoyait aussi de voir les lucioles, dans la nuit. Bon, là, nous sommes dans l’attrape-touristes typique : 2,3 lucioles par ci par là, rien d’extraordinaire. Reste que la balade sur le fleuve au coucher du soleil est très sympathique. ( n’oubliez pas de vous protéger des moustiques)

EN ROUTE POUR LES ILES : 1 SEMAINE A KOH TAO

Pour aller de Bangkok à Koh Tao, j’ai réservé un vol sur la compagnie Nok Air. le trajet est assez long mais très simple car la compagnie gère tout. Il faut juste se réveiller à l’aube et se laisser guider. (vol jusqu’à Surat Thani, bus jusqu’au port et ferry.) L’attente est un peu longue, mais on peut s’assoupir au soleil, manger ou se baigner, l’endroit est assez sympa.

A Koh Tao, le Family Tanote Bay Resort, est situé à 15 mn en voiture (attention, montées et descentes vertigineuses) de la ville principale, de l’autre côté de l’ile. Les bungalows se répartissent en étage et offrent une vue plongeante sur la mer, à 15 euros la nuit. Cette baie est un des meilleurs spots de snorkeling de l’île. Cet endroit est vraiment une pépite. La restauration de l’hôtel n’est pas géniale mais vous pouvez prendre votre petit déjeuner (buffet) et vos repas dans les hôtels avoisinants. J’ai même passé le dernier jour ( trop de vent pour se baigner et départ dans la soirée) à la piscine de l’hôtel du dessus…. Le top!

Pour aller en ville et en revenir, il y a une navette, payante, avec des horaires un peu contraignants. On peut aussi revenir en taxi, mais attention, c’est très cher, car il y a une sorte de mafia qui gère les chauffeurs de taxi et vous ne pouvez pas du tout marchander. A Mae Haad, la ville, vous retrouvez toute la civilisation, ses plaisirs et ses inconvénients. Des bars et leurs happy hours, des restaurants de tous les continents, de la musique, des jongleurs de feu et des lady boys. La ville, quoi! Après une journée de mer et de snorkeling, ça peut être très agréable de se plonger dans la foule.

Koh Tao est réputée pour la plongée. Les centres de plongée se livrent une concurrence acharnée. Toutes les agences proposent aussi des croisières d’une journée autour de l’ile, pour faire du snorkeling . Nous avons choisi une nouvelle compagnie avec un bateau tout neuf et moderne et un personnel très à l’écoute, We Travel. Nous avons passé une journée très agréable quoiqu’un peu fatigante, car on plonge quand même à 3 reprises.

4 JOURS A KHAO SOK

Après cette pause balnéaire, direction le parc national de Khao Sok qui se situe sur la péninsule, au sud de la Thailande. Afin de ne pas perdre une journée en voyage, nous avons choisi de rejoindre Surat Thani en cargo de nuit et Khao Sok en tuk tuk. C’était une super expérience et, somme toute, pas si inconfortable que cela. ( très économique, bien sûr).

A Khao Sok, j’ai réservé, toujours sur booking, un bungalow tout confort au Bambou Resort. Ce joli hôtel est très calme, dans la nature et à quelques enjambées de la ville où vous trouvez les bars et les restaurants. Toutes les agences vous proposent des excursions. Nous avons donc opté pour 3 excursions : 1) une balade en canoé sur la rivière, 2) un trek d’une journée dans la jungle ( à ne faire que si vous êtes en bonne condition physique).

La troisième excursion était un pack de 2 jours et une nuit sur le Khao Lake, un lac artificiel immense, retenu par un barrage. De très jolis paysages et une eau émeraude. Au programme, un autre trek vous attend, moins long que celui de la veille mais ça grimpe beaucoup et surtout, on vous fait passer par une plaine inondée. Il faut donc prévoir un changement de chaussures car vous pataugerez dans la boue jusqu’aux genoux, ce qui n’est pas forcément sympathique. Les bungalows se trouvent sur le lac, tous reliés par un ponton. les sanitaires sont communs et se situent en bout de ponton (un vrai plaisir). Le soir, il n’y a rien à faire sauf à bavarder avec les autres touristes, autour d’un excellent diner et quelques bouteilles de bière (ou de coca) .

Avant le diner, et le matin avant le petit déjeuner, on vous emmène en safari sur le lac. Nous n’avons pas vu d’éléplants mais nous les avons entendus diner ( et je casse une branche, et je casse une autre branche..). C’était un moment assez magique!

QUELQUES JOURS A CHIANG RAI

Au retour de Khao Lake, un bus (ou un taxi, c’est plus cher mais c’est plus rapide) nous emmène à Phuket d’où nous prendrons l’avion pour Chiang Rai ( à l’aube). Un hôtel proche de l’aéroport fait très bien l’affaire, pour prendre une douche chaude et se reposer au frais … A 15 euros bien sûr!

Chiang Rai se trouve dans le Nord de la Thailande, proche de Chiang Mai, plus prisée des tours opérateurs. L’hôtel (toujours à 15 euros, et avec petit déjeuner) était en plein centre, proche du Night Market. C’est à partir de cette ville que nous avons vraiment constaté l’absence de touristes. Le Night Market et les rues étaient déserts. Nous avons eu la chance de tomber sur un chauffeur de taxi adorable (et libre) qui nous a concocté un programme de visites sur deux jours et nous a déposés à Chiang Kong, ville frontière entre la Thailande et le Laos.

Les temples de cette région sont très particuliers : le Temple blanc, le Temple bleu, le Temple noir. Les deux premiers ont été construits ( ou plutôt rénovés) au cours des 20 dernières années, sur des fonds privés. Quant au dernier, le Temple Noir, ce n’est pas vraiment un temple mais un ensemble de maisons en bois noir dans un joli parc tropical. On en prend plein les yeux et ça change un peu du clinquant des temples traditionnels. Mention spéciale pour le petit resto sans prétention qui se trouve proche du parking : on y mange très bien et pour un prix vraiment dérisoire.

Nous avons aussi visité une plantation de thé merveilleuse, avec ses cueilleuses en activité. J’ai eu de la « chance » de tomber au moment de la pesée. J’avais très envie de leur donner un coup de main, mais il y avait des gardes, qui n’avaient pas l’air d’avoir envie de plaisanter, et j’ai eu la nette impression qu’il valait mieux les laisser bosser tranquilles et se contenter de prendre des photos.

Après la plantation, nous avons fait un arrêt au Palais Royal, résidence d’été de la grand-mère du Roi de Thailande. La maison, très jolie et dont on ne peut pas prendre de photos, surplombe un jardin splendide, à l’occidentale.

Pour finir la journée, nous sommes allés dans un des villages de la tribu Padaung karen, connu pour ses femmes girafes. Je ne sais pas trop quoi penser de cette visite. Nous étions seuls, à la nuit tombante. Pas d’autres touristes et donc, pas l’impression d’être des voyeurs dans un zoo. Je me trompe peut-être mais vraiment, ces femmes ne m’ont pas paru malheureuses ni exploitées. Elles semblaient au contraire très fières de leur allure et très fières de se faire prendre en photo. De plus, dans ce village, chacune vend ses fabrications et c’est de cette vente qu’elle vivent. Si les touristes boycottent cette visite, de quoi vivront-elles? Je vous laisse libres de tirer vos propres conclusions et de choisir si cette excursion vaut le détour.

DESCENDRE LE MEKONG JUSQU’AU LAOS

Tard le soir, après toutes ces visites, notre taxi nous a déposés à la frontière. L’hôtel était très basique ( oui, 15 euros!) mais confortable. Il ne s’agissait que d’une nuit de transit, mais pour ce prix, on était habitués à mieux. Pour aller à Luang Prabang, au Laos, nous avons décidé de descendre le mythique Mekong en bateau. Deux possibilités s’offrent à vous : en mode routard, vous pouvez vous débrouiller pour passer les frontières avec des bus, puis vous prenez un « bateau lent » avec les locaux. Ce n’est vraiment pas cher et c’est sûrement très sympa. Le second choix est plus confortable : en mode tourisme de « luxe ». Une croisière très agréable sur 2 jours, avec repas, boissons, garde des bagages et excursions, le tout pour 120 dollars. C’est évidemment celui pour lequel j’ai opté (j’ai dit, en mode routard … ou presque, non?). Se laisser glisser sur le Mékong, au soleil, au calme, dans un joli bateau, au milieu des chercheurs d’or et des villageois… c’est presque un mythe! En tout cas, c’est un vrai bonheur!

Le bateau s’arrête pour la nuit à Packbeng, une ville de transit sans aucun intérêt. Trois excursions figurent au programme : un village niché dans la montagne, aride, pauvre, aucun accès par la route et un autre, très touristique ( accès par la route), dans lequel on fabrique le whisky laotien au serpent mariné, et deux grottes proches de Luang Prabang, dont la Grotte aux mille Bouddhas.

J’ai adoré ce voyage car il s’est construit au fur et à mesure de mes envies. A part les vols aller et retour, rien n’était prévu d’avance. Cela donne vraiment une grande liberté de mouvement. Les hôtels étaient réservés la veille, sur booking, mais pour une seule nuit. Cela permet de négocier les prix et les hôteliers préfèrent largement vous faire un rabais que de payer un pourcentage à la centrale de réservation.

J’espère vous avoir fait rêver et surtout vous avoir donné envie de partir en Thailande. Luang Prabang, qui a été la destination finale de ce voyage, mérite qu’on lui accorde un article entier. A très bientôt donc…

Chantal cadoret

2 réflexions sur « LA THAILANDE EN MODE ROUTARD…ENFIN PRESQUE! »

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