Ça y est, je suis entrée au Panthéon! Il était temps me dira-t-on! Mais j’ai plutôt de la chance car en principe, dans ce genre d’endroit, on n’y entre, en principe, que les pieds devant!
Enfin, voilà, c’est fait et dans les meilleures conditions possibles grâce à cette crise qui nous donne l’impression, où que nous allions, que nous sommes seuls au monde!
Et c’est donc seule, ou presque, que je suis entrée au Panthéon.
Quel endroit fabuleux! Un endroit qui vous rappelle que vous pénétrez dans l’Histoire et que vous mettez vos pas dans ceux de tant de grands personnages. En un flash, j’ai revu Mitterrand, un soir de 1981, avec sa rose, si seul et si petit dans cette immensité.
Dans le silence de ce monument, on n’ose élever la voix, un peu comme si on ne voulait déranger personne.
Dans le hall principal, des statues et des peintures monumentales rendent hommage à la République et ses acteurs. Au centre, le pendule de Foucault.
Dans la crypte, on côtoie les noms – et, qui sait, les âmes?- des hommes et des femmes qui ont fait la fierté de la France. Un peu comme pour des parents, on cherche ceux que l’on affectionne le plus, des plus anciens et les plus récents.
A la sortie, on profite de cette belle place, bordée de la bibliothèque Sainte-Geneviève ( en travaux), de l’église Sainte-Geneviève, de la faculté de droit et du Lycée Henri IV et on se sent bien entouré!